Les Allergies Respiratoires
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Bienfaits des Légumes
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- Le 05/03/2019
- Dans Nutrition - Alimentation
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Difficile de ne pas être au courant des bienfaits nutritionnels que nous offrent les légumes. D'éminentes études ont mené à la constatation qu'une alimentation riche en fruits et légumes est liée à une réduction des risques de maladies chroniques et de différents types de cancer. Plus généralement parlant, que les légumes fournissent vitamines essentielles, minéraux, fibres et autres substances fondamentales à maintenir une bonne santé générale, est désormais un fait acquis.
Tous devraient être d'origine biologique (ou naturel si possible) de culture locale, et de saison aux fins d'une adaptation de l'individu aux rythmes saisonniers et d'un lien plus intime à son propre environnement.
Bienfaits des Légumes
Une étude récente a établi que la consommation d'une portion supplémentaire de légumes peut réduire le risque d'ictus de 6%. Les confirmations scientifiques se référant au pouvoir protecteur des légumes ne cessent d'affluer. Outre consommer 3 à 5 portions de légumes quotidiennement, choisir des légumes de couleurs différentes est particulièrement recommandé. Chaque groupe de couleur fournit en effet une gamme particulière de vitamines, de minéraux et de substances phytochimiques. Ces dernières sont des antioxydants qui protègent notre organisme des radicaux libres, dont un excès prédispose au cancer et à des cardiopathies. Les composés phytochimiques sont tellement bénéfiques qu'ils pourraient bientôt être classés parmi les substances nutritives essentielles.
Voici une liste des principaux phytochimiques :
Caroténoïdes : puissants antioxydants qui protègent du cancer et des maladies cardiaques.
Bioflavonoïdes : puissants antioxydants qui stimulent le système immunitaire. Ce sont des anti-inflammatoires qui protègent contre le cancer.
Glucosinolates : puissants désintoxiquants qui stimulent le système immunitaire.
Phytoestrogènes : réduisent le risque de cancer du type hormono-dépendant, comme le cancer du sein ou du col de l'utérus.
Organosulfates : antioxydants qui stimulent le système immunitaire.
Le Facteur Couleur
Légumes verts. Roquette, bok choy, brocolis, choux de Bruxelles, choux cabus, feuilles vertes, choux chinois, feuilles de choux verts, choux verts (borécole), choux-raves, feuilles de moutarde, fanes de radis, pousses de navet, salades de printemps et cresson renferment de la chlorophylle en quantités particulièrement élevées. La chlorophylle est un désintoxiquant qui possède des propriétés anticancéreuses.
Légumes rouges.Tomates, piments et radis sont de bonnes sources de vitamines C et E, de bêta-carotène et de nombreux agents phytochimiques, y compris le lycopène qui donne aux tomates leur couleur rouge naturelle et dont l'action protectrice contre les affections cardiaques et certains types de cancer (comme le cancer de la prostate) a été reconnue.
Légumes oranges. Carottes, citrouilles, choux-navets (rutabaga) et piments contiennent les flavonoïdes, des agents phytochimiques antioxydants, adjuvants de l'absorption de la vitamine C. Les diverses variétés de citrouilles contiennent une quantité de bêta-carotène quatre fois supérieure à celle d'une grosse carotte, ce qui est considérable si l'on pense qu'une seule carotte fournit la dose journalière en bêta-carotène recommandée!
Légumes jaunes. Courgettes jaunes, haricots germés, citrouilles et maïs doux fournissent les caroténoïdes qui contribuent à protéger du cancer et des problèmes cardiaques.
Légumes violets. Aubergines, betteraves et chou rouge contiennent une bonne quantité de vitamine C et sont riches en bioflavonoïdes.
Les Superaliments d'Origine Végétale
Le contenu des légumes consiste surtout en de bonnes quantités de nutriments essentiels, certains étant des "superaliments". Les carottes par exemple ont mérité cette dénomination grâce au béta-carotène qu'elles renferment, lequel se transforme dans notre organisme en vitamine A, une vitamine essentielle durant la période de croissance pour un développement normal, mais aussi pour notre vue.
Les légumes à feuilles vertes, comme les brocolis, les épinards, les choux cabus, les choux verts (borécole), les feuilles du bok choy et du chou-rave contiennent du bêta-carotène et de la vitamine C en quantité variable. Les chercheurs affirment que c'est l'action synergique de ces nutriments au pouvoir anti-oxydant très élevé, de fibres alimentaires, d'acide folique et d'autres composants, qui en font des agents anticancéreux. Les épinards, eux, tout comme les choux de Bruxelles et les brocolis sont d'importantes sources d'acide folique, essentiel dans la formation d'érythrocytes sains.
En ce qui concerne les huiles volatiles du persil, il a été démontré qu'elles inhibent la formation de tumeurs, pulmonaires en particulier. L'action des huiles volatiles du persil est telle qu'il fait désormais partie des aliments "chimioprotecteurs", car c'est un aliment qui peut contribuer à neutraliser certains types de substances cancérogènes, comme les benzopyrènes de la fumée des cigarettes, de la grillade au charbon de bois et des fumées produites par les incinérateurs industriels.
En outre, plusieurs études concernant la famille des liliacées ont démontré que l'ail et l'oignon, qui sont des composés sulfureux, préviennent l'apparition d'un cancer mais sont aussi capables d'inhiber la progression d'un cancer préexistant!
De nombreuses recherches ont également démontré qu'une consommation régulière d'ail, outre réduire le risque d'infarctus et d'ictus, fait baisser le niveau de la tension artérielle et joue un rôle protecteur contre l'athérosclérose et les cardiopathies diabétiques. Selon un récent article paru sur la revue Preventive Medecine, l'ail inhibe aussi la calcification de l'artère coronaire. Tous ces bienfaits de l'ail pourraient provenir de sa capacité de diminuer le nombre des radicaux libres dans la circulation sanguine. Une étude effectuée par la Faith University de Istanbul a constaté que chez les personnes qui mangent de l'ail quotidiennement, la bactérie helicobacter pylori, responsable des ulcères peptiques, est peu présente. Le champignon shiitake ou lentin du chêne a, lui aussi, été étudié pour ses propriétés anticancéreuses. Il contient un composant actif dénommé lentinine, capable de stimuler le système immunitaire pour renforcer sa capacité de défense contre infections et maladies diverses. Un autre composant actif de ces champignons, l'éritadénine, est notoirement connu pour sa capacité de faire baisser le taux de cholestérol.
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La Thyroïde
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- Le 27/02/2019
- Dans La Thyroïde
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LA THYROÏDE
et l'équilibre métabolique
Les déséquilibres thyroïdiens atteignent plus de 200 millions de personnes dans le monde. En France, 1 personne sur 7 ou 8 rencontre des symptômes variés corrélés aux caprices de cette glande qui gouverne toutes les cellules du corps mais aussi nos émotions, nos capacités cognitives.
Epuisement persistant, chute de cheveux, frilosité, intolérance au chaud et au froid, instabilité du poids, état dépressif, tension trop basse ou trop haute, mauvais retour veineux, doigts blancs, oedème des paupières, gonflement des jambes, ralentissement du système digestif, constipation, maux de tête, sensation de constriction de la gorge, troubles du sommeil, ongles cassants ou dédoublés, peau sèche et épaisse, dépression post-partum, fertilité diminuée, prise de poids au moment de la puberté, tachycardie, exophtalmie, etc...
Et si c'était la thyroïde, véritable tour de contrôle et thermostat de l'organisme, glande essentielle mais très vulnérable dont les déséquilibres fonctionnels ou pathologiques sont fréquents : la plupart des dysthyroïdies sont peu ou mal mises en évidence.
Les prescriptions et la vente du Levothyrox, célèbre médicament conseillé en cas d'hypothyroïdie, ont augmenté depuis 20 ans, passant de 4 millions de boîtes en 1990 à 34 millions en 2012 (selon un rapport de l'ANSM de 2013). En 2012, la lévothyroxine (Levothyrox) était la 6ème substance active la plus vendue en ville.
Et le scandale du Levothyrox nouvelle formule éclate...
La thyroïde est sous le contrôle de l'hypothalamus et de l'hypophyse qui secrètent respectivement la TRH et la TSH, stimuline hypophysaire qui incite la thyroïde à synthétiser les hormones T4 (la thyroxine) et T3 (la triiodotyronine). Celles-ci sont libérées dans le courant sanguin pour atteindre les cellules cibles disposant de récepteurs pour les accueillir. La synthèse de l'hormone T4 s'effectue dans les cellules thyroïdiennes au sein desquelles un gel : la colloïde abrite une macromolécule : la thyroglobuline, dans laquelle un acide aminé : la L-TYROSINE est présent. La thyroglobuline, sous contrôle de la TSH, assure le stockage de l'iode : c'est le précurseur de la synthèse de T4.
L'iode, capté par la colloïde sous forme d'iodures, est activé par une enzyme : la thyroperoxydase en présence de sélénium, de fer, de zinc, de manganèse, de molybdène, de vitamines A et E. La Tyrosine présente dans la thyroglobuline fixe alors 4 atomes d'iode, ce qui aboutit à la synthèse de T4 puis de T3.
Les deux hormones diffèrent par le nombre d'atomes d'iode qu'elles comportent : T4, qui contient 4 atomes d'iode, est convertie en T3 qui en contient 3 et qui est la véritable hormone thyroïdienne active. La totalité de la T4 circulante provient de la production thyroïdienne, tandis que la plus grande partie de la T3 (80%) est issue de la conversion de T4 en T3 en présence des enzymes désiodases et de leurs cofacteurs : sélénium, cuivre, fer, zinc, magnésium, vitamine E, vitamine C.
La transformation de T4 en T3 se traduit par la perte d'un atome d'iode.
Une carence en précurseurs naturels peut générer une insuffisance fonctionnelle, par manque de cofacteurs enzymatiques ou de tyrosine, à l'origine également de la synthèse de la dopamine, de l'adrénaline et de la noradrénaline. Pour réguler la fonction thyroïdienne, il est donc souhaitable et nécessaire, en complément d'une alimentation équilibrée et individualisée, d'une bonne oxygénation liée à l'activité physique quotidienne, d'une amélioration de la gestion du stress, d'assurer un apport de nutriments (L-tyrosine), et d'oligoéléments permettant de réguler l'activité enzymatique.
Je peux vous aider à réguler votre thyroïde en vous apportant une synergie de nutriments, d'oligoéléments, de substances qui contribuent à l'équilibre thyroïdien, au maintien de votre métabolisme basal et à l'équilibre de votre système nerveux. Les compléments et les doses d'utilisation seront à ajuster en fonction des concentrations sanguines en TSH, T4, T3, RT3 et de l'iodurie urinaire.
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Les Protéines
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- Le 21/01/2019
- Dans Nutrition - Alimentation
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On suppose souvent que toutes les protéines proviennent de la viande. Le fait est que tous les aliments naturels contiennent des protéines, autrement ils ne pourraient pas pousser!
Les légumes, les céréales et les légumineuses ont une teneur élevée en protéines. Par ailleurs, désormais, la thèse très débattue selon laquelle les protéines contenues dans la viande pourraient être de qualité supérieure n'est plus soutenue par l'opinion médicale prédominante.
Les protéines se composent de 23 acides aminés, dont 10 seulement sont nécessaires au maintien d'un bon état de santé et de notre vitalité. Poissons, oeufs, viande et laitage possèdent les dix acides aminés essentiels, tandis que les végétaux ne les ont pas tous individuellement. Donc, pour qu'un régime de style végétalien (qui exclue tout aliment qui ne provient pas du règne végétal) puisse apporter tous les acides aminés essentiels, il est important d'ingérer quotidiennement une association d'aliments à teneur protéique élevée.
Pour ce faire, la solution type consiste en une mixture de céréales et de légumineuses ou de produits à base de légumes verts. Par exemple, une soupe de haricots et un repas à base de riz complet consommés le même jour fournissent un éventail complet d'acides aminés essentiels. Graines, fruits à coque et légumineuses aident aussi à garantir l'apport de tous les acides aminés essentiels au quotidien.
Un apport protéique maximal est recommandé aux personnes qui accomplissent une activité physique considérable, à un enfant en pleine croissance ou à une femme enceinte.
L'OMS, l'Organisation Mondiale de la Santé, recommande un apport minimum de 32 g de protéines par jour pour un homme de 68 kg. La FDA en recommande un niveau plus élevé soit 50 g par jour.
Protéines : g/100 g AJR (%) 50 g
Céréales
Orge 12 24
Maïs en épis (bouilli) 7 13
Millet 11 22
Avoine 17 33
Riz complet (moyen) 8 15
Seigle 15 29
Blé dur 15 30
Légumes
Tête de brocolis 3 5
Chou vert 3 6
Poireaux 2 3
Champignons shiitake (secs) 10 19
Persil 3 5
Petit pois 5 10
Cresson 2 4
Légumineuses
Azukis 20 39
Haricots communs 24 47
Pois chiches 19 38
Lentilles 28 56
Pois secs 25 49
Soja 36 72
Tempeh 19 37
Tofu (compact/nigari) 13 25
Poissons
Crevettes 20 40
Morue 18 35
Aiglefin 19 37
Maquereau 20 40
Lotte de mer 14 28
Saumon (sauvage) 20 39
Thon (à nageoire bleue) 23 46
Palourdes 13 25
Moules 12 23
Graines
Courge 25 49
Tahin 17 34
Sésame 18 35
Tournesol 23 45
Fruits à coque
Amandes 21 42
Noisettes 15 29
Cacahouètes 26 51
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Les Troubles Digestifs Fonctionnels
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- Le 27/10/2018
- Dans L' Intestin intelligent
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Les troubles digestifs fonctionnels sont souvent consécutifs
à l'une ou plusieurs situations suivantes :
1) un déficit en enzymes ou en cofacteurs enzymatiques (qui sont souvent des oligoéléments ou des vitamines),
2) à une inflammation pariétale importante ou bas bruit au niveau de l'intestin grêle,
3) à une alimentation non équilibrée,
Ces anomalies fonctionnelles (ou parfois organiques) sont souvent associées à des modifications du ph fécal et peuvent conduire à une élimination incomplète des protéines et des hydrates de carbone dans l'intestin; ce qui peut être à l'origine d'une prolifération anormale et déséquilibrée de population bactériennes et/ou fongiques.
La flore microbienne fécale est très variée en quantité et en qualité : quelques 400 souches différentes bactériennes et/ou fongiques ont pu être isolées de la flore intestinale ce qui représente jusqu'à environ 10 (puissance 14) à 10 (puissance 15) bactéries/g de selles - soit environ 700g du poids total d'un adulte!
Une culture bactérienne ou fongique n'est pas une technique suffisamment sensible pour permettre de mettre en évidence l'ensemble de ces souches, et la caractérisation d'une dysbiose bactérienne et/ou fongique peut rester difficile par simple culture bactérienne et fongique. La réalisation d'analyses de selles par culture ne permet souvent qu'une vue limitée de la flore intestinale...
Une méthode astucieuse consiste à repérer la présence de micro-organismes en quantité anormale (dysbiose bactérienne et/ou fongique) par l'identification de leurs métabolites dans l'urine.
L'idée consiste donc à repérer certaines molécules issues du métabolisme fongique ou du métabolisme bactérien.
Ces métabolites sont évacués par les micro-organismes dans la lumière intestinale, où ils font l'objet d'une absorption par la muqueuse de l'intestin grêle. S'agissant de molécules peu réactives, en principe non modifiées par les enzymes humaines, elles sont excrétées par voie urinaire où le laboratoire avec lequel je travaille, les y dose.
Si vous souffrez de troubles digestifs fonctionnels depuis longtemps,
il serait judicieux de pratiquer cet examen,
après évaluation lors de notre rendez-vous.
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Une Ménopause en douceur...
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- Le 02/10/2018
- Dans Bien vivre la Ménopause
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Bouffées de chaleur, prise de poids...
Le bouleversement hormonal de la cinquantaine s'accompagne souvent d'effets désagréables : bouffées de chaleur, gonflements, troubles de l'humeur, mauvais sommeil... Certaines plantes contenant des phytohormones peuvent aider à lutter contre tous ces désagréments.
MACA
Le tonique des femmes !
On l'appelle le "Ginseng Péruvien" et elle est très riche en hormones végétales.
La Maca est une sorte de petite pomme de terre qui ne paye pas de mine... Entre la taille du radis et du navet, elle grossit autant qu'elle le peut dans les conditions extrêmes que lui offrent les hauts plateaux de la Cordillère des Andes!
Qui peut le plus...
La Maca pousse à 4000 mètres d'altitude, là où la plupart des végétaux ne peuvent pas survivre! Et sans doute est-ce cette résistance qui lui confère des vertus particulières. Car la Maca, déjà considérée comme un végétal quasi magique par les Incas, n'a jamais démérité, traversant les siècles en renforçant toujours sa réputation... Il faut dire qu'à l'altitude où elle pousse, les variations climatiques sont extrêmes, allant du soleil le plus intense dans la journée au gel à pierre fendre durant la nuit! Elle s'adapte, et on la considère, au même titre que le Ginseng (d'où son surnom de "Ginseng Péruvien"), comme une plante adaptogène, c'est-à-dire anti-stress, une plante qui aide l'organisme à résister aux agressions.
Un concentré de vitalité
Appréciée pour ses vertus aphrodisiaques, la Maca concentre quantité d'oligo-éléments, de minéraux et de vitamines, mais, surtout, d'hormones végétales. C'est sans aucun doute à cette dernière particularité qu'elle doit ses effets sur la libido. Au Pérou, où on la récolte, on l'emploie comme tonique pour mieux résister au froid et renforcer les défenses immunitaires, mais aussi pour lutter contre la stérilité et, plus généralement, pour rééquilibrer les sécrétions hormonales. Elle se révèle donc une excellente alliée pour passer en douceur le cap de la ménopause.
Sous quelle forme?
Si vous vous rendez au Pérou, vous aurez peut-être l'occasion de goûter de la Maca. Comme notre pomme de terre, elle se prépare cuite, mais elle entre également, dans la composition de gâteaux, de chips, et même de boissons. Chez nous, on ne la trouve que sous forme de complément alimentaire, séchée et réduite en poudre puis mises en gélules ou en comprimés. Selon les formules, elle est seule ou associée à d'autres plantes destinées à faciliter le passage de la ménopause. Les dosages sont indiqués et dépendent de la concentration des produits. N'hésitez pas à en faire des cures de trois semaines en cessant une semaine entre deux périodes de cure; je peux vous orienter plus spécifiquement... ;-)
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Jours de repos digestif
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- Le 12/09/2018
- Dans Mono-diètes
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Les pauses occasionnelles dans la prise de nourriture
ont de nouveau le vent en poupe!
Qu'il s'agisse de supprimer le repas du soir ou d'une restriction calorique pendant un ou plusieurs jours, profitez de chaque occasion pour manger moins et retrouver le sentiment de faim! De nombreuses recherches ont prouvé qu'il en résulte un rajeunissement réel grâce aux modifications métaboliques et hormonales qui en résultent. Un ou deux jours de repos digestif par semaine ou, si vous préférez, quatre-cinq jours par mois sont des pauses salutaires qui permettent de maintenir un poids normal.
Après un excès gastronomique, par exemple, une fête ou une sortie au restaurant, on peut remettre les compteurs à zéro par un jour de repos digestif. L'excès de calories est ainsi compensé et une éventuelle rétention d'eau se dissipe.
Il en va de même après un repas malsain, si la langue est chargée ou des ballonnements ou crampes d'estomac se présentent : un jour de riz peut alors apporter un retour au bien-être. Une journée de fruits est idéale pour contrebalancer un repas trop lourd. Si votre système digestif est fragile, privilégiez les fruits doux, comme le raisin, la poire, la pomme ou la banane et évitez les fruits acides, comme l'ananas ou les agrumes. Une journée de bananes est très bénéfique en cas de diarrhée. Les diabétiques préféreront une monodiète à base d'avoine.
Jour de Fruits (environ 600 kcal)
Mangez 1.5 à 2 kg de fruits frais (bio de préférence), divisés en 3 à 4 repas. Sont conseillés : pommes, poires, raisins, baies et autres fruits de saison, mais aussi des fruits exotiques, comme ananas, kiwis, mangues, papayes, etc. Cette monodiète est réservée aux personnes qui supportent bien les fruits.
Les personnes ayant tendance à la gastrite devraient toutefois préférer des jours de riz et éviter l'ananas et les autres fruits acides. Une monodiète de bananes (4 à 7 de taille moyenne, à répartir sur la journée) peut être utile en cas de tendance à la diarrhée. En cas de cancer, préférez le jour du riz.
Jour de Riz (environ 750 kcal)
Pour les personnes qui ne tolèrent pas bien les fruits, une journée de riz est idéale. Consommez trois fois par jour une portion de riz naturel sous forme sucrée ou salée.
Recettes de base
Ingrédients : 150 ml d'eau, 50 g de riz complet, 1 feuille de laurier.
Rincer le riz à l'eau courante, le mettre dans une cocotte ou un cuiseur à riz, puis ajouter l'eau et la feuille de laurier. Cuire environ 30 min, couvercle fermé.
Variante salée 1
Ingrédients : 1/2 petit oignon haché, 1 petite courgette (100 g), 2 tomates (160 g), ail et poivre (facultatifs), 1 c. à s. de basilic ciselé.
- Faire blondir l'oignon dans une poêle antiadhésive à température moyenne.
- Couper la courgette en dés de 1 cm, l'ajouter à l'oignon et faire dorer ensemble 4 min.
- Couper les tomates en huit, les ajouter et continuer la cuisson encore 4 min.
- A la fin, ajouter le poivre, l'ail fraîchement pressé, puis le basilic.
Variante salée 2
Ingrédients : 1 petit oignon coupé en dés, 500 g de tomates mûres, sauge, thym (branches), poivre (facultatif), 1 c. à s. de basilic ciselé.
- Faire blondir l'oignon sans graisse dans une poêle antiadhésive à température moyenne.
- Couper les tomates en cubes de 1 cm, les ajouter à l'oignon avec la sauge et le thym.
- Faire mijoter environ 30 min, puis ajouter le poivre et le basilic.
Variante sucrée
Ingrédients : 1 pomme moyenne (200 g), 1 pointe de cannelle.
- Diviser la pomme en quatre, enlever le trognon et couper en fines lamelles en gardant la peau.
- Faire revenir à la poêle à température moyenne jusqu'à consistance tendre. Si besoin, ajouter un peu d'eau.
- Saupoudrer de cannelle.
Présentation : former une couronne de riz (par exemple avec un moule) et placer les légumes ou les fruits au centre.
Jour d'Avoine (environ 550 kcal)
Conseillé en cas de fragilité digestive et de diabète : 3 fois par jour, laisser gonfler brièvement à petit feu 35 g de flocons d'avoine complet frais dans le double du poids d'eau. Ajouter à la fin environ 100 g de fruits (pommes, baies, nectarines, abricots, etc.) ou manger les fruits crus séparément.
Jour de Pommes de Terre (environ 800 kcal)
600-700 g de pommes de terre, à répartir en 3 repas. Les faire cuire à l'eau salée ou au four et les assaisonner d'herbes, par exemple thym ou cumin. Les servir accompagnées de 100 à 150 g de légumes de votre choix cuits à l'étuvée.
Petit déjeuner
Ingrédients : 1 pomme de terre moyenne (150 g), 1 petite courgette (80 g), 1 tomate (80 g), 1 branche de romarin et de thym, 1 c. à c. de basilic.
- Faire revenir la pomme de terre avec la peau à l'étuvée.
- Couper la courgette en deux dans le sens de la longueur, puis en tranches d'un cm. Faire revenir les morceaux, les branches de romarin et de thym dans une poêle antiadhésive pendant 4 min à température moyenne.
- Ajouter la tomate coupée en tranches et laisser mijoter encore 4 min.
- Ajouter le basilic fraîchement ciselé et servir avec la pomme de terre.
Déjeuner
Ingrédients : 1 pomme de terre moyenne (150 g), 50 ml de lait écrémé ou de soja, 2 pointes de noix de muscade fraîchement moulue, 1 petit oignon, 300 g d'épinards en branches lavées et épluchées, poivre.
- Faire revenir la pomme de terre avec la peau à l'étuvée, l'écraser, ajouter le lait et 1 pointe de muscade et remuer jusqu'à obtention d'une purée onctueuse (ne pas ajouter de sel ou de matière grasse).
- Couper l'oignon en petits dés et les faire blondir à la poêle.
- Ajouter les épinards et un peu d'eau et laisser mijoter environ 3 min à température moyenne, couvercle fermé.
- Assaisonner les épinards de poivre et d'1 pointe de muscade, servir avec la purée de pomme de terre.
Dîner
Ingrédients : 2 pommes de terre moyennes (300 g), 1 c. à c. d'herbes (romarin, thym), 1 fenouil, 1 carotte, 1 c. à c. d'aneth ciselé, poivre.
- Bien laver les pommes de terre et les couper en deux. Saupoudrer d'herbes une plaque de four, poser par-dessus les pommes de terre (les surfaces incisées d'une croix) et faire cuire env. 25 min à 170°C.
- Couper les légumes en morceaux d'1 cm, les faire revenir à la poêle à température moyenne pendant 10 min; ajouter un peu d'eau si nécessaire.
- Assaisonner d'aneth et de poivre.
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Le Curcuma
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- Le 18/04/2018
- Dans Phytothérapie et Fleurs
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LE CURCUMA : DÉFINITION, BIENFAITS ET PROPRIÉTÉS
Le curcuma est souvent associé à de bonnes vertus
Découvrons-en plus
QU’EST-CE QUE LE CURCUMA ?
Le curcuma est une plante herbacée originaire d'Inde et de Malaisie. Ses racines sont réduites en poudre pour en extraire l'épice du même nom. Le curcuma est cultivé depuis l'Antiquité en Inde. Il est utilisé depuis le 18ème siècle en occident pour ses propriétés médicinales et de teinture.
À QUOI SERT LE CURCUMA ?Le curcuma est une épice aux multiples vertus :
PROTECTION DE LA MUQUEUSE INTESTINALE
La muqueuse est la couche superficielle des parois, notamment du tube digestif. Les muqueuses sont donc plus sujettes que les autres aux lésions. Le curcuma agit sur la muqueuse en la protégeant.
MODULATION DE LA RÉPONSE INFLAMMATOIRE
Le curcuma peut inhiber le NF-kB qui est « le maître de la guerre » lorsqu’il est question d’inflammation. En effet, son activation déclenche une série de réactions qui aboutira à la réponse inflammatoire.
ACTION ANTIOXYDANTE PUISSANTE
Le curcuma protège contre les radicaux libres. Ce sont des molécules, des éléments chimiquement instables, ce qui leur confère une grande réactivité vis-à-vis des molécules voisines. Nous sommes tous les jours exposés aux radicaux libres dans notre environnement mais certaines réactions, qui se déroulent dans notre organisme, en produisent également de manière tout à fait normale. Ces radicaux libres, lorsqu'ils sont en excès ou qu'ils ne sont pas pris en charge, ont pour conséquence d’abîmer les autres molécules et les tissus de l’organisme. Nous avons des systèmes de défense qui luttent contre ces fameux radicaux libres. Le curcuma soutient ces systèmes de défense.
STIMULATION DE LA FONCTION MITOCHONDRIALE
La mitochondrie est un organite qui permet, notamment, la production de l’énergie pour votre corps. Le curcuma favorise le fonctionnement des mitochondries.
STIMULATION DE LA DÉTOXIFICATION
Le curcuma protège et régénère le foie, acteur principal de la détoxification de votre organisme.
PROTECTION CONTRE LE CANCER
De nombreuses études actuelles accordent au curcuma des effets bénéfiques contre l’apparition du cancer.
L’EFFICACITÉ DU CURCUMALa curcumine est la substance qui serait responsable de la plupart des vertus de cette plante. Malheureusement, celle-ci est très mal absorbée. Aussi, pour que celle-ci ait un effet, elle doit être biooptimisé. Par ce procédé, elle sera rendue plus biodisponible et donc utilisable par votre organisme.
POURQUOI SE SUPPLÉMENTER?
Il est difficile via l'alimentation seule d'apporter toutes les vitamines, les minéraux et certains autres nutriments, et ce même si l'alimentation est diversifiée et équilibrée.
POURQUOI?
1. REDUCTION DES APPORTS
: réduction des besoins énergétiques liée aux progrès technologiques réalisés dans les domaines de la vie domestique, des transports et du travail,
: résultant des traitements agro-alimentaires qui altèrent les contenus des aliments en vitamines et en minéraux.
2. AUGMENTATION DES BESOINS en certains nutriments
: pour lutter contre le stress lié aux exigences sociales,
: pour mieux résister à la pollution et prendre en charge les toxines de plus en plus abondantes,
: chez les personnes âgées par réduction des apports, diminution de l’absorption intestinale, prise de médicaments,…
SAVEZ-VOUS QUE ...
...UN PROBLEME DE DIGESTION
ou UN INTESTIN EN SOUFFRANCE,
Les conséquences de la malbouffe, du stress ou autres situations qui endommagent l'intégrité de la barrière intestinale, peuvent entraîner :
- une diminution de l'absorption des nutriments,
- des carences en vitamines, minéraux, et autres nutriments...
PARLEZ-EN AVEC VOTRE PRATICIEN de SANTE!
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Une Pincée d'Argent
- Par
- Le 03/03/2018
- Dans Les Oligo-éléments
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Une pincée d’argent pour venir à bout des résistances bactériennes !
(Le Quotidien du Médecin 20.06.2013)
Le remède est vieux comme le monde, ou presque. L’argent, qui est utilisé depuis l’Antiquité pour prévenir et guérir les infections, permettrait de lutter contre les infections bactériennes multirésistantes. D’après une étude de l’université de Harvard (Wyss Institute for Biologically Inspired Engineering), publiée dans « Science », ce métal précieux permettrait de rétablir la sensibilité des bactéries aux antibiotiques. Les chercheurs ont obtenu des résultats encourageants in vitro et chez la souris pour plusieurs antibiotiques communément utilisés, tels que la vancomycine, la gentamycine, l’ofloxacine, l’ampicilline et la tétracycline. Avec une « pincée d’argent », il s’est avéré possible d’enrayer deux types d’infections particulièrement difficiles : les bactéries dormantes responsables de récurrences et les biofilms se déposant à la surface des cathéters.
Stress oxydatif comme arme de guerre
« Ces résultats suggèrent que l’argent pourrait être incroyablement précieux en tant qu’adjuvant aux antibiotiques existants », commente Jim Collins, un chercheur pionnier en biologie synthétique au même Wyss Institute. Au cours de leurs travaux au microscope électronique et en biochimie, les chercheurs ont constaté que sous l’influence de l’argent le stress oxydatif était stimulé avec la production de radicaux libres oxygénés délétères pour les composants bactériens, ADN, enzymes et membrane. Une toute petite quantité d’argent a permis de rendre in vitro des souches normales et mutantes d’E. coli 10 à 1 000 fois plus sensibles à la gentamycine, l’ofloxacine et l’ampicilline. Ce procédé a même permis d’étendre le spectre d’activité de la vancomycine à quelques bactéries gram négatif.
Les nanotechnologies en perspective
Chez la souris, l’adjonction d’argent a permis qu’une infection urinaire à E. coli multirésistant soit de nouveau sensible à la tétracycline. Autre expérience dans une forme gravissime de péritonite, près de 90 % des souris traitées par de la vancomycine « argentée » ont survécu, quand à peine 10 % des rongeurs résistent habituellement avec l’antibiotique seul. Les études de toxicité sont rassurantes puisque les doses nécessaires sont bien plus faibles que celles potentiellement délétères, que ce soit chez la souris ou in vitro sur des cellules humaines. De façon à garantir au mieux la tolérance, les chercheurs du Wyss Institute projettent de développer des nanotechnologies intelligentes permettant une délivrance optimale du médicament sur les sites d’infection.
(Science Translational Medicine, publié le 19 juin 2013. Dr IRÈNE DROGOU)