Les FLeurs

Les Fleurs

Bush australien

Nombreux sont ceux qui font entrer les fleurs de Bach, et du Bush Australien, dans la grande famille des médecines douces. Nombreux aussi, donc, sont ceux qui assimilent la fleur à un remède, n'hésitant d'ailleurs pas à chercher ou choisir cette fleur par rapport à tel ou tel symptôme physique.

Même si la traduction littérale peut amener à penser le contraire ("Bach flower remedies"), la fleur n'est pas un remède, du moins pas en tant que tel.

La fleur, quand on l'absorbe sous forme d'élixir, véhicule une énergie haute, très élevée, qui nous permet une ouverture intérieure. Cette ouverture de nos "fenêtres" intérieures nous amène ainsi à discerner de nouveaux "paysages". 

Prenons l'exemple de la peur: cette peur est en moi, pesante, obsédante parfois, au point d'occuper tout mon univers intérieur.

La fleur (Dog Rose, Bush Iris ou Grey Spider FLower par exemple), va m'ouvrir un nouveau champ de vision, elle me permettra de discerner d'autres "paysages" tels que la foi, le courage, le dépassement... toutes ces qualités que j'avais oubliées et qui pourtant étaient bien en moi.

Car la fleur n'apporte rien. Du moins rien qu'on ait déjà. Elle nous permet simplement d'entrer en contact avec les aspects positifs que l'on a en nous-mêmes, de prendre conscience de nos ressources et des potentiels d'évolution qui sont en nous et qui n'attendent qu'à être développés.

La fleur n'est donc pas thérapeutique. Ce qui l'est c'est la modification de conscience, le passage à l'acte qui en découle et qui, en développant le côté positif révélé par l'énergie de la fleur, va nous amener à un rééquilibrage intérieur.

Mais nous gardons le choix. Le choix d'accepter l'évolution ou de refuser le changement. Les fleurs sont aussi une école de responsabilité, de responsabilisation personnelle ce qui, au passage, ôte ainsi aux fleurs tout aspect de "magie".

On devrait aussi leur ôter ce côté "médecine de l'âme" trop souvent galvaudé. Bach n'a jamais parlé de cela, il n'a évoqué que les conflits "âme-esprit" (responsables selon lui de nos malheurs et maladies) et susceptibles d'être réglés avec les fleurs.

Pour Ian White (le créateur des fleurs du Bush Australien), l'âme est sacrée puisque d'essence divine. Si la fleur agissait sur l'âme, il y aurait alors possibilité de manipulation, de violation de notre moi profond, avec tous les risques de déviation que cela comporterait.

La fleur n'agit que sur la relation erronée que nous avons (notre mental) avec notre moi (l'âme), ce qui est fondamentalement différent d'une action directe sur l'âme.

C'est donc la personne elle-même qui guérit ("guéris-toi toi même" disait Bach) en acceptant de modifier ses schémas intérieurs. Ce n'est donc pas nous, médecins ou thérapeutes, accompagnants, amis ou proches, qui guérissons l'autre.

Les seules qualités nécessaires pour aider avec les fleurs sont l'amour, la disponibilité, le désir ardent de soulager... et cela ne s'apprend pas, cela se vit de l'intérieur...

Cette méthode de guérison via les fleurs est un merveilleux outil, un "moyen d'évolution thérapeutique" extraordinaire, j'en suis convaincue !  

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Les hommes recommencent à percevoir l'essence du divin dans la nature. La redécouverte de la contemplation, le retour à la révélation et à l'expérience intérieure de l'Eternel et de l'Infini correspondent à la libération de la véritable nature humaine.

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