Impact des allergies respiratoires insuffisamment soignées

 

Pissenlits

 

Les troubles allergiques constituent un grave problème de santé publique, comme documenté par l'OMS et d'autres organismes de premier plan tels que la Fédération européenne des associations d'allergiques et de malades respiratoires (EFA). Les maladies allergiques sont en effet très prévalentes, particulièrement dans les pays développés où leur incidence approche les 30%. A ce titre, les maladies allergiques sont classées par l'OMS au 4ème rang mondial des pathologies chroniques les plus fréquentes.

Les réponses allergiques peuvent se produire dans la plupart des sites où les surfaces épithéliales sont en contact avec l'environnement. Les réponses aux allergènes respiratoires présents dans l'air provoquent notamment la rhinite allergique dans les voies nasales et l'asthme dans les poumons. Leurs conséquences sur la qualité de vie et les activités des patients sont importantes et leur retentissement sur le plan économique est lui aussi conséquent. Une meilleure connaissance des mécanismes physiopathologiques impliqués dans la rhinite allergique et l'asthme permet aujourd'hui de mieux aborder les stratégies préventives et thérapeutiques de ces pathologies en forte progression.

Les allergies, en particulier respiratoires, sont de plus en plus fréquentes. Elles sont certes liées à des facteurs génétiques mais également environnementaux et à notre mode de vie. A ce titre, elles peuvent être considérées comme une maladie de civilisation. Certaines personnes sont en effet plus susceptibles de produire des anticorps IgE dirigés contre les allergènes du fait d'un terrain familial. On parle alors de patient atopique. Mais plusieurs facteurs environnementaux contribuent aussi au développement d'allergies spécifiques: les allergies au pollen de bouleau, très abondant au printemps, sont beaucoup plus fréquentes chez les bébés nés à la fin de l'hiver ou au début du printemps que chez ceux nés à un autre moment de l'année. En Europe, la concentration en acariens est inversement proportionnelle à l'altitude. L'environnement intérieur est un facteur important d'exposition aux allergènes chez le jeune enfant notamment qui passe l'essentiel de son temps à la maison. Enfin, la pollution atmosphérique et ses différents composants, les oxydes d'azote, l'ozone, le dioxyde de soufre, le monoxyde de carbone et les composés organiques volatils sont considérés comme étant des facteurs de risque d'apparition et d'exacerbation des allergies respiratoires. Les études épidémiologiques conduites dans différents pays ont démontré une forte association entre le niveau des émissions liées au trafic des véhicules à moteur (surtout les effets spécifiques des particules diesel) et l'augmentation des symptômes d'asthme ou de rhinite allergique. 

Ces dernières années, un nouveau paradigme impliquant l'écosystème intestinal s'est fait jour dans le champ de la recherche étiologique sur les allergies. Une vingtaine d'études épidémiologiques ont notamment mis en évidence une relation entre les maladies allergiques et le microbiote intestinal. Enfin, d'autres facteurs de risques déclenchant ou aggravant ont été proposés tels que la surcharge pondérale, le tabagisme passif, certains facteurs hormonaux et obstétricaux et plusieurs médicaments. Le rôle protecteur possible de la vie au contact des animaux de la ferme (souvent qualifié d'"hypothèse hygiéniste") ou encore de l'allaitement maternel est également décrit dans plusieurs études...

Souvent sous-estimés ou mal identifiées, les allergies respiratoires font trop fréquemment l'objet d'une prise en charge insuffisante, inadaptée ou tardive. Chez les patients souffrant de rhinite allergique, il s'écoule en moyenne 5 ans avant qu'une solution adaptée à leur maladie soit proposée. Les traitements symptomatiques proposés sont généralement efficaces mais leur effet cesse dès l'arrêt de la prise car ils ne s'attaquent ni à la cause, ni à la chronicité de la maladie allergique. 

Plusieurs études récentes ont mis en évidence l'intérêt d'une complémentation naturelle dans la prise en charge des allergies respiratoires. Dans ce domaine les résultats les plus prometteurs concernent un petit groupe de nutriments. 

l'immunothérapie spécifique, seul traitement susceptible de modifier le cours naturel de la maladie allergique, semble aujourd'hui encore réservée à une faible catégorie de la population. Dans ce contexte, l'utilisation de nutriments et micronutriments documentés ayant à la fois une action sur les symptômes et les mécanismes physiopathologiques constitue une approche aux besoins insatisfaits des patients et à limiter la dégradation de leur qualité de vie. 

Pour plus de renseignements dans la prise en charge des maladies allergiques et respiratoires, n'hésitez pas à contacter votre Naturopathe.