Les Allergies Respiratoires

  • Anticipez les désagréments saisonniers

     

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    Selon les données du ministère de la Santé, environ 20% des enfants âgés de 9 ans et plus et jusqu'à 30% des adultes seraient affectés par des allergies aux pollens. Cela a considérablement augmenté au cours des dix dernières années.  Au moment où les bourgeons s'ouvrent et libèrent leurs pollens dans l'air, les autorités sanitaires observent les premiers pics de pollens avec l'arrivée du beau temps. 

    Ces désagréments printaniers sont le résultat d'une réaction anormale du système immunitaire à certaines substances présentes dans l'environnement. L'allergie se produit lorsque le système immunitaire est agressé par un allergène (pollens, acariens, poils d’animaux, moisissures…). 

    L'allergène est un antigène c’est-à-dire une substance capable de provoquer une réponse immunologique via la formation d'anticorps. L'antigène est tolérogène s'il entraine une tolérance immunitaire et immunogène s'il entraine une réaction immunitaire. Pour éliminer l'allergène, l'organisme provoque une réponse inflammatoire impliquant les lymphocytes T, les éosinophiles, les mastocytes, l’histamine, les leucotriènes, les anticorps de type IgE et les cytokines pro-inflammatoires.

    Les principaux types de pollens allergisants sont ceux : des arbres, des graminées et des herbes. Ils se propagent dans l'atmosphère de janvier à octobre, variant selon la région, leur nature et les conditions météorologiques.

    La rhinite allergique, également connue sous le nom de rhume des foins, résulte d’une inflammation des voies aériennes supérieures qui provoque :

     

     

    Quelques bons réflexes  pour atténuer ces désagréments : 

     

     

    80% de notre système immunitaire est localisé dans notre système digestif, principalement dans nos intestins. Des déséquilibres du microbiote intestinal, aussi appelés « dysbioses », ont été mis en cause dans les dysfonctionnements associés aux allergies. Cette relation  entre microbiote intesti­nal et allergie suggère un apport spécifique en probiotiques. 

     

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    Une supplémentation en solutions naturelles constitue un soutien pour renforcer l'organisme pendant la saison des pollens. Votre Naturopathe préférée est là pour vous aider !! 

  • Allergies et Printemps

    Eternuements demangeaisons des yeux maux de tete les allergies au pollen sont de retour

     

    QUELS SONT LES LIENS ENTRE L'INFLAMMATION ET LES ALLERGIES ?

     

    Avec l’arrivée des beaux jours, on pense être enfin débarrassé des nez qui coulent et des yeux qui piquent… mais pour 30% d’entre nous, les allergies font leur retour. Chaque année, nous sommes un peu plus nombreux à en souffrir.

    Nez qui démange

    Nez qui coule

    Éternuements

    Yeux qui pleurent

    Yeux rouges, qui démangent et/ou paupières enflées

    Démangeaisons de la gorge

    Bouche/voies respiratoires enflées

     

    Intestin et allergie

     

    L’intestin est le lieu d'absorption des nutriments apportés à notre organisme par notre alimentation.  Ces nutriments doivent donc traverser la muqueuse qui tapisse l’intestin.  Cependant, cette frontière entre notre organisme et le monde extérieur doit également constituer une véritable barrière contre les substances étrangères.

    L’inflammation est donc associée à toute réponse de notre système immunitaire, qu’elle soit dirigée contre un véritable ennemi ou contre un faux-ennemi, totalement inoffensif.

    Pour répondre de manière adéquate et induire une réponse inflammatoire adaptée, notre système de défense doit fonctionner en subtil équilibre. Et ce subtil équilibre dépend en grande partie de l’alimentation. Si l’environnement alimentaire dans lequel fonctionne notre système immunitaire est inapproprié, la réponse inflammatoire devient excessive et délétère.

    Il est aujourd’hui unanimement reconnu que l’apport alimentaire d’acides gras polyinsaturés essentiels oméga-6 et oméga-3, en quantité suffisante et dans des rapports adéquats, est l’un des facteurs essentiels pour que notre système immunitaire travaille de manière efficace et équilibrée.

    Notre alimentation est de plus en plus pauvre en acides gras EPA, l’acide gras oméga-3 précurseur de molécules anti-inflammatoires. Cet acide gras oméga-3 peut être fourni à l’organisme soit en consommant des quantités suffisantes de poissons gras, soit en consommant de l’huile de poisson de qualité.

    Outre les acides gras oméga-3, de nombreux nutriments, des extraits de plantes et autres bioflavonoïdes, peuvent influencer positivement la réponse immunitaire et moduler l’inflammation à la baisse.

     

    En prévention des allergies, de la rhinite allergique, de l'eczéma allergique, de l'asthme allergique, des solutions naturelles existent! 

     

    Je vous propose de bétonner votre santé pour Réparer et soutenir les fonctions de barrière, Retirer les substances irritant la muqueuse, Réinoculer pour prendre en charge la dysbiose en maintenant l'équilibre symbiotique, Renforcer la digestion et l'absorption des nutriments : la micronutrition, les huiles essentielles, les macérats concentrés et les oligo-éléments viendront compléter une alimentation appropriée. Après anamnèse lors de votre premier rendez-vous, une phase de détoxification sera probablement nécessaire avant tout protocole. 

     

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  • Impact des allergies respiratoires insuffisamment soignées

     

    Pissenlits

     

    Les troubles allergiques constituent un grave problème de santé publique, comme documenté par l'OMS et d'autres organismes de premier plan tels que la Fédération européenne des associations d'allergiques et de malades respiratoires (EFA). Les maladies allergiques sont en effet très prévalentes, particulièrement dans les pays développés où leur incidence approche les 30%. A ce titre, les maladies allergiques sont classées par l'OMS au 4ème rang mondial des pathologies chroniques les plus fréquentes.

    Les réponses allergiques peuvent se produire dans la plupart des sites où les surfaces épithéliales sont en contact avec l'environnement. Les réponses aux allergènes respiratoires présents dans l'air provoquent notamment la rhinite allergique dans les voies nasales et l'asthme dans les poumons. Leurs conséquences sur la qualité de vie et les activités des patients sont importantes et leur retentissement sur le plan économique est lui aussi conséquent. Une meilleure connaissance des mécanismes physiopathologiques impliqués dans la rhinite allergique et l'asthme permet aujourd'hui de mieux aborder les stratégies préventives et thérapeutiques de ces pathologies en forte progression.

    Les allergies, en particulier respiratoires, sont de plus en plus fréquentes. Elles sont certes liées à des facteurs génétiques mais également environnementaux et à notre mode de vie. A ce titre, elles peuvent être considérées comme une maladie de civilisation. Certaines personnes sont en effet plus susceptibles de produire des anticorps IgE dirigés contre les allergènes du fait d'un terrain familial. On parle alors de patient atopique. Mais plusieurs facteurs environnementaux contribuent aussi au développement d'allergies spécifiques: les allergies au pollen de bouleau, très abondant au printemps, sont beaucoup plus fréquentes chez les bébés nés à la fin de l'hiver ou au début du printemps que chez ceux nés à un autre moment de l'année. En Europe, la concentration en acariens est inversement proportionnelle à l'altitude. L'environnement intérieur est un facteur important d'exposition aux allergènes chez le jeune enfant notamment qui passe l'essentiel de son temps à la maison. Enfin, la pollution atmosphérique et ses différents composants, les oxydes d'azote, l'ozone, le dioxyde de soufre, le monoxyde de carbone et les composés organiques volatils sont considérés comme étant des facteurs de risque d'apparition et d'exacerbation des allergies respiratoires. Les études épidémiologiques conduites dans différents pays ont démontré une forte association entre le niveau des émissions liées au trafic des véhicules à moteur (surtout les effets spécifiques des particules diesel) et l'augmentation des symptômes d'asthme ou de rhinite allergique. 

    Ces dernières années, un nouveau paradigme impliquant l'écosystème intestinal s'est fait jour dans le champ de la recherche étiologique sur les allergies. Une vingtaine d'études épidémiologiques ont notamment mis en évidence une relation entre les maladies allergiques et le microbiote intestinal. Enfin, d'autres facteurs de risques déclenchant ou aggravant ont été proposés tels que la surcharge pondérale, le tabagisme passif, certains facteurs hormonaux et obstétricaux et plusieurs médicaments. Le rôle protecteur possible de la vie au contact des animaux de la ferme (souvent qualifié d'"hypothèse hygiéniste") ou encore de l'allaitement maternel est également décrit dans plusieurs études...

    Souvent sous-estimés ou mal identifiées, les allergies respiratoires font trop fréquemment l'objet d'une prise en charge insuffisante, inadaptée ou tardive. Chez les patients souffrant de rhinite allergique, il s'écoule en moyenne 5 ans avant qu'une solution adaptée à leur maladie soit proposée. Les traitements symptomatiques proposés sont généralement efficaces mais leur effet cesse dès l'arrêt de la prise car ils ne s'attaquent ni à la cause, ni à la chronicité de la maladie allergique. 

    Plusieurs études récentes ont mis en évidence l'intérêt d'une complémentation naturelle dans la prise en charge des allergies respiratoires. Dans ce domaine les résultats les plus prometteurs concernent un petit groupe de nutriments. 

    l'immunothérapie spécifique, seul traitement susceptible de modifier le cours naturel de la maladie allergique, semble aujourd'hui encore réservée à une faible catégorie de la population. Dans ce contexte, l'utilisation de nutriments et micronutriments documentés ayant à la fois une action sur les symptômes et les mécanismes physiopathologiques constitue une approche aux besoins insatisfaits des patients et à limiter la dégradation de leur qualité de vie. 

    Pour plus de renseignements dans la prise en charge des maladies allergiques et respiratoires, n'hésitez pas à contacter votre Naturopathe.