Les Allergies Respiratoires

  • Nutriments pour le soutien du système immunitaire

     

     

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    Au vu de la situation actuelle et de cette nouvelle vague du Covid, il est important de renforcer d’avantage le système immunitaire. Le SYSTÈME IMMUNITAIRE est un système de défense hypersophistiqué qui permet de nous protéger de la multitude de microorganismes qui tentent de pénétrer dans notre organisme. Un certain nombre de nutriments sont indispensables à une réponse immunitaire adaptée. Vous retrouvez ci-dessous différents nutriments indispensables pour un bon fonctionnement du système immunitaire. 

    1. La L-Glutamine :

    La L-Glutamine est un nutriment particulièrement important pour les cellules devant se diviser rapidement et constitue dès lors la source énergétique principale des lymphocytes lors de la réponse immunitaire.

    2. β-Glucanes :

    Les propriétés immunostimulantes du bêta-(1,3/1,6)-glucane, extrait de levure (Saccharomyces cerevisiae) ont fait l'objet de nombreuses publications. 

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    En se liant à son récepteur, le bêta-glucane active les macrophages et, à travers eux, toute la cascade immunitaire incluant : 

    l’activation de la phagocytosedes micro-organismes pathogènes responsables du développement des infections.

    - une augmentation de la production des cellules NK

    - l’activation des lymphocytes T et B

    LE BÊTA-GLUCANE AUGMENTE AINSI LA CAPACITÉ ET LA RAPIDITÉ DES CELLULES IMMUNITAIRES Á DÉTRUIRE LES INTRUS.

    3. La Vitamine C : 

    La vitamine C restaure les mécanismes des défenses immunitaires et module favorablement les processus cellulaires pathologiques induits par les virus.

    4. La Vitamine D : 

    La vitamine D joue un rôle majeur dans le soutien des fonctions immunitaires. Si une carence en vitamine D est clairement associée à une augmentation de la sensibilité aux infections, de nombreuses études ont également montré qu’une supplémentation en vitamine D améliore la défense contre les infections, notamment contre les infections respiratoires et les Coronavirus(COVID-19).

    5. Le Zinc : 

    Le Zinc est depuis longtemps considéré comme un nutriment indispensable à la croissance, au développement et au maintien du fonctionnement du système immunitaire. 

    Des études récentes ont montré que le zinc stimule non seulement l’immunité antivirale mais qu’il exerce également une action antivirale directe: inactivation du virus libre (1), inhibition du déshabillage viral (2) de la transcription du génome viral (3), et de la traduction et la transformation des protéines virales (4). 

     

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    6. Le Sélénium : 

    Le sélénium est un micronutriment qui joue un rôle important dans de nombreux mécanismes physiologiques notamment dans le fonctionnement à la fois de l’immunité innée et adaptative.

    7. La Quercétine : 

    La quercétine participe au soutien de la barrière intestinale au niveau des complexes jonctionnels serrés de l’épithélium intestinal, première ligne de défense du système immunitaire. Elle intervient dans la réponse immunitaire et anti-inflammatoire, elle a également un effet antiviral, par différents mécanismes : prévention de l’entrée du virus dans la cellule, inhibition de la réplication virale, et dans le cas du coronavirus, par inhibition d’une enzyme essentielle à la réplication du virus (MPro).

    8. Les EGCG de Thé vert : 

    L’épigallocatéchine gallate de thé vert a également démontré des propriétés similaires à la quercétine : antiviral, immunomodulatrice et anti inflammatoire.

    9. La NAC (N-Acétyl-Cystéine) :

    La NACest le précurseur du Glutathion, l’un des antioxydants les plus puissants. Outre son rôle en tant qu’antioxydant, il existe de nombreuses études sur le rôle du GSH dans l’immunité et sur son importance dans la réponse aux infections.

    Je reste à votre disposition pour toutes les questions que vous souhaiteriez me poser

    sur ce sujet lors de votre "Bilan Energétique". 

     

     

     

  • Lorsque le microbiote dysfonctionne...

     

    Alimentation et hygiène au quotidien 

    L'importance d'une bonne immunité n'a jamais été autant d'actualité... et c'est le microbiote qui en est l'axe principal. Toutes les recommandations d'hygiène de vie telles que se laver les mains régulièrement, utiliser du gel hydroalcoolique, porter un masque... sont importantes mais ne suffisent pas.

     

    Maux de ventre constipation flatulences

     

    Le corps humain est équipé d'un ensemble de défenses immunitaires à travers ses différents microbiotes (buccal, cutané, urogénital...). Mais le plus important est celui des intestins, il représente 80% de notre système immunitaire! Chaque être humain possède un microbiote unique constitué de bactéries, levures, champignons et virus qui vivent en symbiose lorsque l'équilibre est maintenu...

    Lorsque l'équilibre du microbiote est rompu, la dysbiose apparaît, caractérisée par une porosité intestinale et/ou une fermentation excessive (au niveau de l'estomac, de l'intestin grêle ou du côlon) et/ou une putréfaction intestinale.

    Plusieurs facteurs, seuls ou combinés, notamment le stress, la peur, les émotions ou idées négatives, le gluten, le lait de vache, les mauvaises associations alimentaires, les excès de sucre, les excès alimentaires, la prise d'aliments cuits, transformés, industriels, sont à l'origine d'une dysbiose intestinale.

    Les symptômes caractéristiques d'une dysbiose sont souvent synonymes d'une haleine putride, de ballonnements, de crampes abdominales, de selles non moulées, de perte de poids ou, au contraire, d'une accumulation de graisse viscérale et abdominale.

    S'il s'agit d'une porosité, cela va impacter le système immunitaire (car la paroi intestinale sera altérée) et indirectement le système nerveux (agitations, anxiétés, peurs, angoisses, excès de stress, défauts de mémoire...). Une porosité s'accompagne toujours de fatigue digestive à la fin d'un repas, parfois de ballonnements, maux de ventre, troubles du transit, selles non moulées, carences, anémie, troubles du sommeil, fatigue anormale.

    Une fermentation intestinale se caractérise par un reflux acide ou gastro-oesophagien, un terrain propice aux Candida albicans, de la fatigue, une envie de manger des aliments à base de farine toutes les 2 ou 3 heures, des infections fréquentes, des carences, une anémie, une défaillance du système immunitaire, des ballonnements, de la constipation souvent liée à des périodes dépressives, des gaz non odorants.

    Une putréfaction excessive se caractérise toujours par des gaz malodorants. 

     

    Intérêts des Métabolites Organiques Urinaires : 

    La réalisation d’analyses de selles par culture ne permet souvent qu’une vue limitée de la flore intestinale. Elle n’est pas toujours suffisamment sensible pour permettre de mettre en évidence une dysbiose bactérienne et/ou fongique. 

    Une alternative astucieuse consiste à repérer la présence de micro-organismes en quantité anormale (dysbiose bactérienne et/ou fongique) par l’identification de leurs métabolites dans les urines. L’idée consiste donc à repérer certaines molécules issues du métabolisme fongique ou du métabolisme bactérien.
    Ces métabolites sont évacués par les micro-organismes dans la lumière intestinale, où ils font l’objet d’une absorption par la muqueuse de l’intestin grêle. S’agissant de molécules peu réactives, en principe non modifiées par les enzymes humaines, elles sont excrétées par voie urinaire.

    Ce profil urinaire d’une dizaine de paramètres (dont les concentrations sont rapportées à la teneur en créatinine) est indiqué en cas d’INFECTION FROIDE, avec troubles digestifs (mais aussi cutanés et généraux) consécutifs à une dysbiose intestinale rebelle (et en particulier lorsque les coprocultures sont négatives). Il est surtout orienté vers la recherche d’une infection fongique, bactérienne ou parasitaire chronique.

     

    Symptômes communs aux dysbioses (à prendre en compte si au moins une fois par semaine, depuis 6 mois), les symptômes sont classés par pôle organique :

    -Estomac-Rate: Brûlures d’estomac / Herpès (buccal, cutané ou génital) / Hypersensibilité aux remèdes, produits ménagers …

    -Colon-Peau: Peau sèche, rougeurs et prurit, eczéma / Selles ou gaz nauséabonds. Constipation ou diarrhée

    Infections ORL fréquentes / Fatigue (physique et psychique) / Sueurs nocturnes.

    -Rein-Surrénales: Chute des cheveux / Acouphènes intermittents / Dépression, baisse de la libido / Pollakiurie, infections urinaires à répétition.

    -Foie-VB:Douleur dans la région du foie / Ongles fragiles.

    -Cœur: Palpitations, épisodes de tachycardie / Maux de tête, insomnie.

     

     Symptômes plus particulièrement mycosiques (candida) :

    -Estomac-Rate: Attirance pour le sucre, prise de poids / Rougeurs, fissures de la commissure des lèvres.

    Douleurs d’estomac, résistants aux anti-acides / Douleurs fugaces des oreilles, des dents ou mâchoire.

    -Colon-Peau: Démangeaison des aisselles, de l’anus / Ecoulement nasal fréquent ou nez bouché. Spasmes intestinaux parfois violents.

    -Rein-Surrénales: Urines d’odeur forte, parfois moussantes ou filaments.

    -Foie-VB: Irritation oculaire : Yeux secs, paupières inflammatoires. Humeur changeante, excitation (enfant).

     

    Symptômes plus particulièrement bactériens (Clostridium) :

    -Estomac-Rate: Poids insuffisant. Intolérance à l’alcool / Aggravation ou amélioration suite d’antibiotiques.

    Brouillard intellectuel, troubles de mémoire, cherche ses mots / Maladresse, gestes imprécis, chute d’objets.

    Ecchymoses, bleus spontanés / Tremblements musculaires fins (paupières ou autre).

    -Colon-Peau: Fourmillements des extrémités, brûlures sous la peau / Jambes lourdes ou gonflées le soir.

    Besoin d’inspirer profondément, essoufflement à l’effort.

    -Rein-Surrénales: Instabilité, sensation d’être ivre / Hypersensibilité au bruit.

    -Foie-VB: Douleurs musculaires ou péri-articulaires migrantes, tendinites / Crampes nocturnes ou de repos, jambes sans repos.

    Flou visuel, ombres ou taches lumineuses / Hypersensibilité à la lumière.

    -Cœur: Angoisses injustifiées, humeur fluctuante / Endormissement irrépressible avec sursauts, hypersomnie.

     

    Les troubles digestifs constatés peuvent être consécutifs à :

    –Une alimentation déséquilibrée : trop riche en sucres, conserves, carnée ou au contraire végétalienne !

    –Un déficit enzymatique (génétique ou post médicamenteux) ou micronutritionnel (vitamines, oligo-éléments).

    –Une inflammation chronique du grêle (intolérances alimentaires ?) ou une modification durable du pH qui favorisent l’apparition de micro-organismes pathogènes. 

     

    Si durant notre rendez-vous je suspecte un déséquilibre du microbiote de la flore bactérienne et fongique, je peux vous proposer de réaliser un MOU (recherche des Métabolites Organiques Urinaires), un bilan permettant de mettre en évidence une dysbiose bactérienne et/ou fongique.

    Indications les plus courantes:

    Troubles digestifs chroniques (alternance diarrhée/constipation, transit alterne, flatulences, côlon irritable, douleurs digestives, inconfort digestif, lourdeurs digestives, digestions difficiles, pathologies digestives chroniques et/ou inflammatoires- M. coeliaque, RCH, Crohn), météorisme abdominal post-prandial, fringale de milieu de matinée, sensation d’être rassasier après les premières bouchées, prurit anal, déficit en Magnésium par déficit d’absorption intestinale, aigreur, pyrosis, gastralgies, ballonnement, gaz mal odorants, troubles des phanères, fatigue chronique, douleurs fribromyalgiques, résistances à l’amaigrissement...

     

    Points forts du MOU: 

    Outil pratique et didactique.

    Visualisation de l’intensité de la dysbiose bactérienne et/ou fongique, impact sur le métabolisme glucidique et protéique, mise en évidence d’une candidose digestive.

     

     

    Adieu les maux de ventre

     

     

  • Immunité

     

    En 5 points

    Je booste mon immunité

     

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    L'idée d'un virus dans l'automne ou dans l'hiver nous traverse tous... Pour bien me caler dans ma tête, je fais tout ce qu'il faut pour stimuler mon immunité. Ce sera déjà ça de pris.

     

    1. Je parle à ma peur

    C'est la première étape pour stimuler mon système immunitaire. Lui éviter le stress qui, en mobilisant une partie de mes ressources, affaiblit mes défenses. On ne peut pas être sur tous les fronts... Une production continue de cortisol, une des hormones du stress, par exemple, empêche l'immunité de fonctionner à plein régime. Ce n'est que lorsque le cortisol se décide à baisser la garde, que les défenses naturelles peuvent barrer la route aux virus, bactéries, et autres agents infectieux. Donc, je fais tout pour calmer le stress qui pointe le bout du nez au-delà de mon inconscient en s'exprimant par une vague inquiétude persistante, une tendance à ne pas quitter des yeux la progression de la Covid 19 et autres attitudes qui témoignent d'un stress latent... Tranquillement, je parle à ma peur, je lui accorde le droit de s'exprimer, je l'écoute, je l'apaise en lui apportant des réponses dans la réalité : la régularité dans la méditation, et les remèdes naturels préventifs. 

     

    2. Je dis "Ail" 

    S'il est un remède naturel prioritaire pour renforcer son immunité, c'est bien l'ail, végétal tonifiant et alcalinisant. Inutile de préparer des arguments du type : "je ne le digère pas" ou "il donne mauvaise haleine", l'ail n'a jamais fait de mal à personne (sauf pour certaines personnes sous traitement car l'ail est un puissant fluidifiant sanguin) et il ne promet pas une rupture amoureuse instantanée s'il est consommé comme il se doit : en vinaigre à boire tous les matins, dilué dans de l'eau. On n'est pas obligé d'aller embrasser son amoureux ou son amoureuse sur-le-champ : quelques instants de distanciation et la présence olfactive de l'ail se sera envolée ;-)

    A la maison, j'ai donc décidé de préparer mon vinaigre d'ail selon la recette traditionnelle. Rien de plus simple, et j'en prends chaque jour 1 cuillerée à café. L'effet de ce remède de grand-mère est impressionnant : je me sens plus forte, plus énergique, et je constate rapidement que mon immunité est consolidée.

    La recette du vinaigre d'ail : dans un pot de type Masson de 500ml avec un couvercle en plastique, car le métal rouillerait pendant la macération de l'ail, couper 200 g d'ail biologique frais en tout petits morceaux ou le hacher. Verser par dessus 300 ml de vinaigre de cidre de pommes Bio non pasteurisé jusqu'à bien recouvrir l'ail. Laisser macérer à l'abri de la lumière. Ne pas oublier de le brasser régulièrement. Trois semaines plus tard, filter la macération et verser le vinaigre d'ail dans une bouteille opaque. Le consommer tout au long de la saison froide. 

     

    3. Je combats l'acidité

    Grâce à Peter Jentschura, spécialiste de l'équilibre acido-basique, nous pouvons comprendre que cette notion est indispensable à une bonne santé durable et à un moral stable. En raison de notre mode de vie stressant, de la pollution, nous sommes tous plus ou moins débordés par les acides dans notre organisme, et rééquilibrer régulièrement nos bases remet, en quelque sorte, les pendules à l'heure. Pour cela, il faut conduire les acides vers la sortie en drainant l'organisme avec des remèdes naturels alcalinisants, et le régénérer en lui redonnant des réserves qui font pencher la balance du côté des bases. Nous en aurons besoin lorsque la bise sera venue. Le système immunitaire sort toujours renforcé d'une petite cure alcaline et la vitalité aussi.

    Immunité : les conseils de Peter Jentschura 

    "L'équilibre acido-basique est essentiel à notre système immunitaire. En matière d'immunité, la meilleure option est la prophylaxie et la base de la prophylaxie est une alimentation saine, omnimoléculaire. Cette méthode est non seulement simple et efficace, mais aussi peu coûteuse, et elle conduit au renforcement de la résistance de chacun. L'organisme est en mesure de lutter contre une infection lorsqu'un taux pH alcalin du liquide cellulaire, de la lymphe et du sang est à même de ralentir la fusion entre la membrane virale et la membrane de la cellule-hôte qui se trouve alors protégée. De cette façon, l'infection et la reproduction virales sont inhibés. Dans ce sens, il faudrait se nourrir principalement d'aliments alcalinisants et excédentaires en bases : des légumes de saison, des graines, des céréales... Dans la mesure où les acides affectent aussi considérablement notre psychisme, surtout lorsque la saison hivernale commence, l'automne est une bonne période pour préserver son équilibre ou le retrouver rapidement". 

     

    4. Je pratique le bain dérivatif

    C'est un classique des soins préventifs naturopathiques. Simple, puisqu'il suffit d'un filet d'eau froide pour la pratiquer. Le principe? Dans un bidet ou dans une cuvette, on fait couler de l'eau froide, on s'assoit au-dessus et, avec une lingette, on exerce une friction douce de l'aine vers le périnée, de chaque côté, pendant une dizaine de minutes. Important : se couvrir suffisamment pour ne pas avoir froid; il est même essentiel de se sentir bien au chaud. Le naturopathe allemand Louis Kuhne avait décrit ce bain au XIXe siècle, mais c'est la navigatrice France Guillain qui l'a remise au goût du jour dans son livre Le bain dérivatif ou D-Coolin Way (Editions du Rocher). Faute de bidet, ou d'envie d'appliquer sa méthode à la lettre, elle propose des poches de gel "Yokool", à base de cellulose, à placer au congélateur avant de s'en servir. Afin de renforcer l'immunité, ces poches de gel recouvertes de tissu représentent une solution idéale pour toutes les femmes comme pour les hommes. Le système lymphatique et la circulation sanguine sont stimulés, et l'action anti-inflammatoire se ressent nettement. La température intérieure baisse doucement : avec le bain dérivatif vous serez plus zen, plus tonique, vous dormirez mieux... et votre silhouette s'affinera à vue d'oeil car les déchets métaboliques s'éliminent plus facilement. Alors, prêts à résister à fond aux virus?

     

    5. Je respire des huiles essentielles

    Mieux vaut prévenir que guérir. Si vous appliquez cette règle en toutes saisons, c'est particulièrement en automne que vous devriez vérifier vos réserves d'huiles essentielles Bio favorables à une bonne immunité. Je précise cependant qu'il est inutile d'accumuler des dizaines d'huiles et de les utiliser à tout va, sans discernement. Plus qu'inutile, cela peut s'avérer dangereux. Quelques huiles essentielles à diffuser, à inhaler ou à mélanger à une huile de base Bio pour des massages et des bains revitalisants en cas de baisse de régime : voilà la bonne solution. Vous choisissez celles qui conviennent le mieux à votre humeur du jour car il arrive que le parfum de l'une de vos H.E familières ne vous plaise pas, à un moment donné. Dans ces cas-là, vous n'insistez pas et vous en choisissez une autre. La palette antibactérienne et antivirale est large : myrrhe, thym, gingembre, ravintsare, eucalyptus, niaouli... Certaines entrent plus aisément en résonnance avec les voies respiratoires supérieures, d'autres les voies inférieures, mais les unes et les autres doivent être dosées très soigneusement, plutôt à la baisse qu'à la hausse par rapport aux préconisations des guides pratiques, et les huiles végétales de base (amande douce, jojoba, calendula...) se trouver à portée de main pour les préparations en contact direct avec la peau. Toujours. Femmes enceintes et enfants en bas âge, s'abstenir, c'est plus prudent, il faut demander l'avis de votre naturopathe. 

  • Fleur de Nigelle

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    Huile de Nigelle extraite de la fleur est encore appelée "Huile du Pharaon" ou "Cumin Noir"

     

    Utilisée à l'époque égyptienne, Cléopâtre s'en servait pour améliorer son teint et rendre ses cheveux brillants. L'huile de nigelle a été retrouvée dans la tombe de Toutankhamon.

    Hippocrate la conseillait pour les troubles digestifs.

    Plus d'une centaine d'études ont été réalisées pour mettre en évidence les propriétés de l'huile de nigelle.

    Parmi les principes actifs : la nigellone cristalline, la thymoquinone sont surtout responsables des propriétés.

    L'huile de nigelle est par ailleurs riche en acide gras de la série des oméga 3 et oméga 6.

     

    • Propriétés 

     

    • Activité respiratoire et immunologique : la nigelle potentialise le système immunitaire (activité immunomodulatrice) et renforce le terrain des personnes hypersensibles (état allergique, rhinite et asthme). Une étude clinique de 2012 montre que 2g d'huile de nigelle par jour, 4 mois avant la saison des pollens, permet d'empêcher les signes de l'allergie de 70% des individus et de diminuer les signes chez les 30% restants.

     

    • Effet hypoglycémiant : la nigelle agit sur la sensibilité des récepteurs à l'insuline. 

     

    • Action antilipidémiante : la nigelle est utile en cas d'excès de cholestérol et triglycérides.

     

    • Effet sur le surpoids : une méta-analyse de 2018 (560 hommes et 315 femmes) montre une réduction du poids corporel (1.76kg) et de l'IMC (Indice de Masse Corporelle) comparé au placebo. 

     

     

     

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  • Boswellia serrata

    Boswellia serrata 

    En cas de douleurs, d'asthme...

     

    Cette précieuse résine est bien connue des médecins orientaux

    qui la prescrivent à leurs patients perclus de douleurs!

     

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    Une résine indienne

    Le Boswellia serrata est un arbre indien dont la résine est traditionnellement utilisée pour ses propriétés anti-inflammatoires. Son principal composant actif, l'acide boswellique, inhibe la synthèse des leucotriènes, substances fabriquées par l'organisme et qui sont à l'origine du processus inflammatoire. Le Boswellia n'est pas, à proprement parler, un antidouleur, mais, agissant directement sur l'inflammation, il procure assez rapidement un soulagement et une amélioration, aussi bien en cas de rhumatismes que de maux de dos. On l'utilise seul ou associé à d'autres substances naturelles, anti-inflammatoires également, ou bien dont les effets se portent sur la régénération des cartilages des articulations (comme le Bambou tabashir, la Glucosamine ou la Chondroïtine).

     

     

    Propriétés anti-inflammatoires

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     1. Anti-inflammatoires de type non stéroïdiens

    • Arthrite du genou

    Une étude réalisée sur des personnes souffrant d'arthrose a montré une diminution significative de la douleur du genou, et une augmentation de la flexion. Après un mois de traitement, les patients pouvaient marcher sur de plus longues distances sans douleur. Au bout de trois mois, les chercheurs ont constaté une réduction de l'accumulation de liquide dans leurs articulations. 

    • Polyarthrite rhumatoïde

    Plusieurs essais préliminaires valident une réduction significatives des oedèmes et de la douleur après un traitement de trois mois. 

     

     2. Anti-inflammatoires pulmonaires

    • Prévention des crises d'asthme

    Diminution de la dyspnée, du sifflement, du nombre de crises. Les leucotriènes induisent une vasoconstriction et le Boswellia inhibant la synthèse de ces molécules, au cours d'un essai clinique mené par l'équipe du Dr Gupta de la Faculté de médecine de Los Angeles, les chercheurs ont constaté une nette amélioration des symptômes de l'asthme chez les patients traités par le Boswellia serrata. 75% des malades voient disparaître le "râle" caractéristique de la dyspnée asthmatique. Le volume respiratoire s'est amélioré, le nombre de crises s'est espacé dans le temps et leur intensité a diminué de façon significative. Après 6 semaines d'un traitement aux acides boswelliques, la rémission de l'asthme a été constatée pour 70% des patients, dont aucun n'a reçu d'autre traitement médical! (Il est nécessaire d'être suivi par votre naturopathe pour le dosage.)

    • BPCO

    Broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) : la cause principale étant le tabac : obstruction lente et progressive des voies pulmonaires hautes et basses. La BPCO diminue la capacité respiratoire de façon souvent irréversible. 

    • Bronchite chronique et emphysème

    Le Boswellia, diminue sensiblement ces troubles : amélioration au niveau de l'essoufflement et de la gêne respiratoire, nécessité de prendre des hautes doses (me consulter!). 

     

    3.Anti-inflammatoires intestinaux

    • MICI, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, maladie coeliaque

    Une étude a montré que la prise d'une certaine dose de Boswellia 3 fois par jour pendant 6 semaines diminue notablement les symptômes de la maladie de Crohn pour 70% des personnes alors que le pourcentage est de 27% chez les malades ayant reçu un placebo. 

    • Syndrome du côlon irritable, intolérance au gluten

    Propriétés immuno-modulantes

     

    Il n'existe pas de contre-indication connue au Boswellia, cependant, il est déconseillé aux femmes enceintes car, selon la tradition médicale indienne, la plante aurait aussi des propriétés abortives. 

  • Mono-diète de raisin

    C’est le moment de la mono-diète de raisin !

     

    Raisins

     

    Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, c’est toujours un grand plaisir quand je vois le premier raisin de la saison (local… je m’entends !), et comme quand j’étais petite, au premier grain, je ferme les yeux, et je fais un vœu !

    En avançant dans la saison, les variétés se succèdent, et leur goût est de plus en plus subtil. Tous sont intéressant pour pratiquer la mono-diète de Raisin. Il s’agit juste qu’il soit bien mûr, et qu’il ne soit pas arrosé de produits de synthèse.

     

    Qu’est ce que la mono-diète de raisin ?

    La mono-diète, ou cure de raisin, consiste à ne manger que du raisin pendant une certaine période. La seule période valable à mes yeux, est la pleine saison du raisin et le lieu le plus approprié… est la région de production !

    Son efficacité réside dans l’extraordinaire puissance de désintoxination, et le pouvoir régénérant des composants du raisin.

     

    Les bienfaits de cette mono-diète

    Stress, alimentation moderne, sédentarité, médicaments, pollution… font de nous des êtres « intoxinés »… La cure de raisin paraît être une réponse idéale pour assainir notre terrain, retrouver la ligne… et éloigner la maladie.

    Pasteur reconnut à la fin de sa vie : « Le terrain est tout, le microbe n’est rien… »

    L’expérience clinique nous pousse à reconnaître que le raisin est un formidable dissolvant organique ! Il décongestionne le foie, nettoie les intestins, permet d’éliminer les toxines…

    Parce qu’il est un reminéralisant de haute qualité il tend à équilibrer le Ph, et donc à neutraliser l’acidité.

    Il est un des meilleurs aliment nutritifs et énergétique ; à lui seul il pourrait nourrir correctement un homme sain pendant des mois… il a été comparé au lait maternel ! Son sucre est très facilement assimilable

    Des scientifiques ayant étudié les différents composants du raisin, ont trouvé un grand intérêt à ces polyphénols, flavonoïdes et resvératrol… excellents anti-oxydants pour lutter contre les maladies cardio-vasculaires, le vieillissement neuronal, l’obésité. Sa consommation augmente la dépense d’énergie au repos, diminue la prise de poids et améliore la sensibilité des cellules à l’insuline. Il permet donc de brûler les réserves inutiles de graisses, de tonifier les vaisseaux sanguins et de renouveler les cellules...

    C’est un moment privilégié de repos pour l’esprit et pour l’organisme… une cure de rajeunissement pour tout notre corps !

    Vous pouvez faire cette mono-diète si vous travaillez, mais il est vraiment plus agréable de la faire pendant une période de repos, ainsi vous pourrez l’agrémenter de siestes, de balades dans la nature, de bains de soleil, de séances de relaxation ou de méditations…

     

    Pratiquer la mono-diète de raisin

    Pour que cette cure vous apporte des bienfaits, qu’elle soit efficace et sans danger, une préparation alimentaire de 2 ou 3 jours est nécessaire, et la reprise alimentaire doit se faire selon certaines règles avant le retour vers votre alimentation habituelle.

    Mener une cure au bout est beaucoup plus facile et motivant quand elle se pratique en groupe, surtout pour une première fois. Vous trouverez des séjours, souvent organisés par des naturopathes, où tout est prévu pour que vous soyez dans les meilleures conditions. Ainsi vous êtes accompagné, vous vous familiarisez avec cette pratique, vous en comprenez l’intérêt, et vous rentrez chez vous en pleine forme, et pleins de bonnes résolutions pour la rentrée.

     

    Comment faire ?

    Je vous propose de pratiquer la cure sous forme de repas de raisins, en respectant le rythme habituel : petit-déjeuner, déjeuner, dîner aux horaires habituels et en vous mettant à table avec assiette, couverts… ! Ceci afin de ne pas donner à votre organisme la mauvaise habitude du grignotage.

    • En cas de faim, vous pouvez faire une collation en milieu de matinée et/ou en milieu d’après-midi avec du raisin, ou du jus de raisin.
    • En cas de soif,de l’eau et quelques tisanes légères, sans sucre.

     

    Quel raisin ?

    Celui que vous aimez… en favorisant le raisin noir beaucoup plus riche en tanins, donc en polyphénols.

    Comme il s’agit de « détoxiner » vos organismes, veillez à consommer exclusivement des produits naturels et/ou biologiques, et des fruits bien mûrs. Dans la mesure du possible, je vous conseille de croquer les pépins et de bien mâcher la peau, c’est là que se cachent une grande partie des anti-oxydants.

     

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    Quelle quantité ?

    Mangez à votre faim ! Vous constaterez assez rapidement, que votre consommation se stabilise, en général autour de 1,5 kg par jour, mais c’est selon les personnes.

    Lors de ce genre de nettoyage, notre corps se trouve parfois tout à coup très dynamique, car l’énergie qui n’est pas utilisée à la digestion de repas plus complexes, est soudainement disponible. D’autres fois, il demande du repos, car l’élimination des toxines représente un sérieux travail pour l’organisme. Il faut être à son écoute…

    Attention: En cas de traitement médical, parlez-en à votre naturopathe ou votre médecin. Si vous prenez actuellement des compléments alimentaires, il est logique de les suspendre provisoirement.

    Ceux qui craignent les dérangements intestinaux, type diarrhée, doivent savoir que manger le raisin à l’extérieur des repas (c’est à dire estomac vide), ou en «plat unique» ne provoque pas du tout cet effet… il pourrait à la limite constiper.

    • Même si la pastèque ou le melon sont des fruits intéressants et peu caloriques, une cure de raisin se fait uniquement avec du raisin, c’est tellement reposant pour votre organisme de n’avoir qu’une chose à gérer…
    • Le cube de fromage ou la tranchette de pain viendraient vraiment disperser l’énergie mise à ce grand nettoyage, tenez le coup, faites-vous une tisane !

    Suite à une cure « bien » faite, vous aurez le plaisir de vous alléger de kilos superflus, mais surtout de retrouver vitalité, dynamisme et joie de vivre !

     

    Préparez-vous correctement!

    Il est nécessaire de se préparer à la cure de raisin, psychologiquement, mais aussi dans votre corps, pour lui permettre de lâcher ses toxines en douceur, et préserver votre confort pendant cette période de ressourcement !

    Il s’agira simplement d’un petit régime de décélération pendant les jours précédents afin de commencer la détoxination en douceur. En effet, plus on est intoxiné, plus il est difficile de s’arrêter de manger, et plus on se sent inconfortable, plus on risque de se dégoûter du raisin… ce serait dommage !

    Dès votre décision prise, naturellement vous allez manger plus en conscience et sans faire d’excès.

    Je vous conseille comme premier geste le matin à jeun, de boire un grand verre d’eau pure (température ambiante ou, à la chinoise : tiède). Avant le démarrage de votre Cure, et sur 2 jours, prévoyez de suivre progressivement, et dans cet ordre, le programme suivant :

     

    1er jour  : supprimer

    • les produits carnés, puis les poissons et les œufs
    • les fritures, pizzas, biscuits…
    • les produits à base de lait : yaourts, fromages,  beurre, crèmes.

     

    2ème jour : supprimer dans cet ordre

    • les produits à base de céréales (pains, pâtes, riz, etc   et divers muesli…) ainsi que les   légumineuses (lentilles, pois chiche…)
    • les sucres ajoutés
    • les huiles même crues et les amandes, noix…

    Vous arriverez ainsi à la fin de votre préparation en mangeant exclusivement des fruits et légumes (crus ou cuits vapeur).

    • privilégiez les produits biologiques, des fruits bien mûrs, et fraîchement cueillis;
    • diminuer autant que possible les quantités;
    • utilisez des jus de fruits et légumes, pour compléter vos repas ;
    • introduisez le raisin;
    • respectez les temps de digestion entre deux prises alimentaires (pour les fruits et légumes entre 1 et 2 heures suivant la quantité ingérée), de toutes façons, conservez le rythme des repas traditionnels;
    • buvez de l’eau pure entre les repas.
    • Le matin du début de la cure, vous ne mangerez que des fruits de saison, crus et bien mûrs.

    S’il est possible pour vous de faire cette préparation sur plus de deux jours, cela ne peut être qu’un plus, qui vous permettra d’être plus tonique lors de la cure. Et pas de panique, le raisin contient tout ce qui convient à un besoin journalier alimentaire normal !

     

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    Et après…

    Votre reprise alimentaire se fera aussi sur 2 jours et dans le sens inverse de la préparation, très doucement. Vous commencerez par d’autres fruits bien mûrs, puis des jus de légumes ou carotte râpée, puis soupes, sans arrêter le raisin brutalement.

    Plus la reprise sera douce, plus vous ferez perdurer les bienfaits de ce drainage. Ainsi, vous accordez des vacances à votre métabolisme, à votre foie et à vos organes digestifs… Vous renouvelez vos forces physiques et psychiques et… harmonisez votre humeur !

     

    «S’occuper de son corps par cette cure crée toujours une grande satisfaction et un grand bonheur»     J.M. Delecroix

     

    Je vous recommande pour vous mettre encore plus dans le bain de vous procurer :

    • le livre de J.M. Delecroix : « La cure de raisin – Nettoyer son organisme »
    • ou bien celui de Johanna Brandt : « La Cure de Raisin : santé, détoxination et prévention »

  • Candida Albicans

    Êtes-vous infesté par le Candida Albicans?

     

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    Dès notre naissance, nous vivons continuellement dans un univers de microbes et sommes les hôtes d'une myriade d'agents microbiens avec lesquels nous entretenons chaque jour des relations dites "symbiotiques". C'est-à-dire que les millions de bactéries et de champignons qui résident dans notre nez, notre bouche et nos gencives, notre gorge, nos poumons, nos intestins... ne déclenchent chez nous aucun trouble et ne sont responsables d'aucune maladie. Ces micro-organismes font donc partie intégrante de notre vie, au même titre que la nourriture ou les innombrables produits chimiques qui nous entourent toujours plus. 

     

    On a dénombré plus de 400 espèces différentes de microbes (autochtones) vivant normalement dans les intestins d'un individu sain.

    La plupart d'entre eux participent à un certain nombre de processus physiologiques, comme la dégradation des pigments biliaires et la fabrication de la vitamine K. Ils freinent le développement des levures ou champignons et favorisent l'information immunitaire (par stimulation constante des capteurs immunologiques que sont les plaques de Peyer, localisées tout au long de la paroi intestinale).

    Cet environnement microbien dans lequel nous baignons sans cesse nous reste indifférent tant que notre défense immunitaire est correcte. Il ne commence à poser des problèmes qu'au moment où notre résistance organique se met à décliner. La défense immunitaire est un processus englobant un ensemble de mécanismes compliqués, qui collaborent pour protéger notre organisme contre l'agression de ces microbes. L'un des mécanismes les plus importants de cette défense s'effectue grâce à la destruction des microbes par des cellules spécialisées : les globules blancs. Pour être performante, cette défense nécessite également un apport régulier d'acides aminés, de vitamines A, C, B1, B6, B12, biotine, niacinamide, acide panthoténique, ainsi qu'un équilibre minéral satisfaisant. Si un seul de ces éléments vient à manquer, la production de globules blancs peut diminuer et la défense immunitaire se trouve en défaut.

    Il existe un autre système de défense qui est lié à la production de certaines protéines. Lorsque notre organisme est correctement nourri, un certain groupe de cellules blanches est capable de sécréter des protéines particulières que l'on a coutume d'appeler les anticorps. Ces substances, composées de chaînes d'acides aminés, se collent littéralement sur les microbes pour les rendre inoffensifs et permettre ensuite leur reconnaissance et leur absorption par les globules blancs. 

    Il est donc essentiel de comprendre que la plupart des maladies infectieuses n'arrivent pas parce qu'un microbe déterminé se met subitement à attaquer notre organisme, mais plutôt parce qu'un moment donné, notre défense immunitaire se trouve déficiente, permettant ainsi l'intrusion d'un microbe ou le développement d'une forme microbienne. Ce déficit immunitaire est le plus souvent la conséquence directe d'une alimentation erronée qui ne fournit pas à l'organisme la quantité suffisante d'un ou de plusieurs éléments nutritionnels que j'ai cité plus haut. Ainsi, une maladie de type infectieux peut survenir lorsque les conditions intérieurs de défense immunitaire s'affaiblissent. Il existe, bien sûr, d'autres circonstances favorisant le développement d'un type de micro-organisme plutôt qu'un autre, et c'est plus particulièrement celles qui concernent le champignon dénommé Candida albicans que nous allons maintenant étudier. 

    Parmi les centaines d'espèces microbiennes qui habitent normalement notre corps, il existe un champignon microscopique commun, qui est présent chez tous les individus. A l'état normal, cette levure vit en commensal sur les muqueuses de nos organes digestifs, dans notre bouche, notre estomac et nos intestins, sans y causer le moindre trouble. On ne le trouve pas sur la peau lorsque celle-ci est saine.

    Mais pour diverses raisons que nous analyserons en détail lors de la consultation, le champignon peut se développer et être à l'origine d'un certain nombre de troubles. Le développement excessif du Candida albicans est effectivement tenu pour responsable d'un nombre important de symptômes, dont l'ensemble peut même constituer une véritable maladie. Les organes le plus souvent envahis sont le tractus gastro-intestinal, l'appareil génito-urinaire, le système endocrinien, le système nerveux, avec, dans tous les cas, une répercussion sur le système immunitaire. Certaines allergies sont également dues au développement du candida. 

     

    Le développement du Candida albicans est le plus souvent la conséquence de l'usage répétitif d'antibiotiques.

    En effet, ceux-ci détruisent la flore intestinale microbienne qui vit en symbiose avec le reste de l'organisme et empêche la multiplication excessive des levures. Lorsque l'utilisation des antibiotiques a commencé à être largement répandue, on a rapidement remarqué une recrudescence des affections par les champignons. Sans incriminer les traitements par antibiotiques, eux-mêmes dérivés de cultures d'autres champignons, nous savons que l'usage systématique de ces médicaments dans l'élevage intensif des bovins - et en particulier des veaux - est l'un des facteurs majeurs de promotion des candidoses chroniques, lié à la consommation régulière de la viande de ces animaux. En plus de l'utilisation des antibiotiques, le développement excessif du candida dans le tractus gastro-intestinal peut également être provoqué par l'usage d'autres drogues, telles que les corticoïdes, les médicaments antiulcéreux, les contraceptifs oraux, ainsi que par la carence des sucs digestifs, ou un excès de sucre dans l'alimentation.

    On remarque que statistiquement, les infections par le Candida albicans touchent davantage les femmes que les hommes. A cause des conditions particulières de chaleur et d'humidité qui règnent dans le vagin, celui-ci est l'organe le plus souvent atteint. 

    Mais nombreux sont également les troubles digestifs chroniques dus au développement du champignon dans le tube digestif et l'intestin. Il en résulte des agents chimiques toxiques qui sont responsables de symptômes à distance tels que: prurits anal et cutané, diarrhée chronique, constipation opiniâtre, irrégularités menstruelles, règles douloureuses, infections vésicales, fatigue, maux de tête, acné, dépression, anxiété, nervosité, prise de poids inexpliquée, colite, gastrite, oesophagite, gingivite, etc. Ces symptômes très variés sont généralement difficiles à relier à une même origine. De plus , les toxines produites par le champignon perturbent le système immunitaire, permettant ainsi son plus grand développement. 

    Pour obtenir un résultat durable, il est absolument nécessaire d'associer un certain nombre de mesures qui contribueront à maintenir un développement normal des champignons dans l'organisme. Ces mesures sont détaillées lors d'une consultation. L'alimentation, les mesures hygiéniques et les thérapeutiques naturelles y tiennent une large place. On doit d'ores et déjà insister sur la nécessité de traitements longs pour venir à bout d'un déséquilibre de la flore microbienne en faveur des champignons.

    Les traitements conventionnels à base d'antimycosiques de synthèse sont utiles et soignent la majeure partie de la population présentant des manifestations aiguës de la maladie, mais pas tous. De plus, sont-ils suffisants et adaptés pour traiter les récidives ainsi que le réservoir intestinal, base arrière de Candida albicans? C'est à ce niveau qu'il faut mener la mère de toutes les batailles, et cela requiert un tout autre arsenal thérapeutique.

    On est au coeur de la démarche clinique, qui permettra d'utiliser à bon escient et prioritairement les outils de la micronutrition (parmi lesquels les fameux probiotiques) et de la phyto-aromathérapie, en association avec certains produits naturels, avec l'indispensable éducation nutritionnelle et avec les nécessaires améliorations des modes de vie.

    Compte tenu des conséquences souvent majeures sur la santé et sur la qualité de vie, les enjeux sont considérables... Il convient d'y voir clair en matière de diagnostic et de stratégie thérapeutique, afin que vous puissiez, si le Candida albicans vous fait des misères, trouver les solutions à vos maux, emprunter le chemin de la guérison et recouvrer une pleine santé, c'est le rôle de votre Naturopathe! 

     

     

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  • Bienfaits des Légumes

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    Difficile de ne pas être au courant des bienfaits nutritionnels que nous offrent les légumes. D'éminentes études ont mené à la constatation qu'une alimentation riche en fruits et légumes est liée à une réduction des risques de maladies chroniques et de différents types de cancer. Plus généralement parlant, que les légumes fournissent vitamines essentielles, minéraux, fibres et autres substances fondamentales à maintenir une bonne santé générale, est désormais un fait acquis.

    Tous devraient être d'origine biologique (ou naturel si possible) de culture locale, et de saison aux fins d'une adaptation de l'individu aux rythmes saisonniers et d'un lien plus intime à son propre environnement. 

     

    Bienfaits des Légumes 

    Une étude récente a établi que la consommation d'une portion supplémentaire de légumes peut réduire le risque d'ictus de 6%. Les confirmations scientifiques se référant au pouvoir protecteur des légumes ne cessent d'affluer. Outre consommer 3 à 5 portions de légumes quotidiennement, choisir des légumes de couleurs différentes est particulièrement recommandé. Chaque groupe de couleur fournit en effet une gamme particulière de vitamines, de minéraux et de substances phytochimiques. Ces dernières sont des antioxydants qui protègent notre organisme des radicaux libres, dont un excès prédispose au cancer et à des cardiopathies. Les composés phytochimiques sont tellement bénéfiques qu'ils pourraient bientôt être classés parmi les substances nutritives essentielles. 

     

    Voici une liste des principaux phytochimiques : 

    Caroténoïdes : puissants antioxydants qui protègent du cancer et des maladies cardiaques.

    Bioflavonoïdes : puissants antioxydants qui stimulent le système immunitaire. Ce sont des anti-inflammatoires qui protègent contre le cancer.

    Glucosinolates : puissants désintoxiquants qui stimulent le système immunitaire. 

    Phytoestrogènes : réduisent le risque de cancer du type hormono-dépendant, comme le cancer du sein ou du col de l'utérus.

    Organosulfates : antioxydants qui stimulent le système immunitaire. 

     

    Le Facteur Couleur 

    Légumes verts. Roquette, bok choy, brocolis, choux de Bruxelles, choux cabus, feuilles vertes, choux chinois, feuilles de choux verts, choux verts (borécole), choux-raves, feuilles de moutarde, fanes de radis, pousses de navet, salades de printemps et cresson renferment de la chlorophylle en quantités particulièrement élevées. La chlorophylle est un désintoxiquant qui possède des propriétés anticancéreuses. 

    Légumes rouges.Tomates, piments et radis sont de bonnes sources de vitamines C et E, de bêta-carotène et de nombreux agents phytochimiques, y compris le lycopène qui donne aux tomates leur couleur rouge naturelle et dont l'action protectrice contre les affections cardiaques et certains types de cancer (comme le cancer de la prostate) a été reconnue. 

    Légumes oranges. Carottes, citrouilles, choux-navets (rutabaga) et piments contiennent les flavonoïdes, des agents phytochimiques antioxydants, adjuvants de l'absorption de la vitamine C. Les diverses variétés de citrouilles contiennent une quantité de bêta-carotène quatre fois supérieure à celle d'une grosse carotte, ce qui est considérable si l'on pense qu'une seule carotte fournit la dose journalière en bêta-carotène recommandée!

    Légumes jaunes. Courgettes jaunes, haricots germés, citrouilles et maïs doux fournissent les caroténoïdes qui contribuent à protéger du cancer et des problèmes cardiaques. 

    Légumes violets. Aubergines, betteraves et chou rouge contiennent une bonne quantité de vitamine C et sont riches en bioflavonoïdes. 

     

    Les Superaliments d'Origine Végétale 

    Le contenu des légumes consiste surtout en de bonnes quantités de nutriments essentiels, certains étant des "superaliments". Les carottes par exemple ont mérité cette dénomination grâce au béta-carotène qu'elles renferment, lequel se transforme dans notre organisme en vitamine A, une vitamine essentielle durant la période de croissance pour un développement normal, mais aussi pour notre vue.

    Les légumes à feuilles vertes, comme les brocolis, les épinards, les choux cabus, les choux verts (borécole), les feuilles du bok choy et du chou-rave contiennent du bêta-carotène et de la vitamine C en quantité variable. Les chercheurs affirment que c'est l'action synergique de ces nutriments au pouvoir anti-oxydant très élevé, de fibres alimentaires, d'acide folique et d'autres composants, qui en font des agents anticancéreux. Les épinards, eux, tout comme les choux de Bruxelles et les brocolis sont d'importantes sources d'acide folique, essentiel dans la formation d'érythrocytes sains.

    En ce qui concerne les huiles volatiles du persil, il a été démontré qu'elles inhibent la formation de tumeurs, pulmonaires en particulier. L'action des huiles volatiles du persil est telle qu'il fait désormais partie des aliments "chimioprotecteurs", car c'est un aliment qui peut contribuer à neutraliser certains types de substances cancérogènes, comme les benzopyrènes de la fumée des cigarettes, de la grillade au charbon de bois et des fumées produites par les incinérateurs industriels.

    En outre, plusieurs études concernant la famille des liliacées ont démontré que l'ail et l'oignon, qui sont des composés sulfureux, préviennent l'apparition d'un cancer mais sont aussi capables d'inhiber la progression d'un cancer préexistant!

    De nombreuses recherches ont également démontré qu'une consommation régulière d'ail, outre réduire le risque d'infarctus et d'ictus, fait baisser le niveau de la tension artérielle et joue un rôle protecteur contre l'athérosclérose et les cardiopathies diabétiques. Selon un récent article paru sur la revue Preventive Medecine, l'ail inhibe aussi la calcification de l'artère coronaire. Tous ces bienfaits de l'ail pourraient provenir de sa capacité de diminuer le nombre des radicaux libres dans la circulation sanguine. Une étude effectuée par la Faith University de Istanbul a constaté que chez les personnes qui mangent de l'ail quotidiennement, la bactérie helicobacter pylori, responsable des ulcères peptiques, est peu présente. Le champignon shiitake ou lentin du chêne a, lui aussi, été étudié pour ses propriétés anticancéreuses. Il contient un composant actif dénommé lentinine, capable de stimuler le système immunitaire pour renforcer sa capacité de défense contre infections et maladies diverses. Un autre composant actif de ces champignons, l'éritadénine, est notoirement connu pour sa capacité de faire baisser le taux de cholestérol.